La CLÉ du Texte Libre : pourquoi ?

La gageüre est de taille.

Nous nous en sommes rendu compte au fil du travail en prenant conscience d’une analogie entre la réflexion pédagogique et la réalisation technique de ce réseau de documents. Ces deux quêtes de cohérence se sont nourries l’une l’autre.

La nécessité de présenter clairement des contenus pose inévitablement la question du sens, c’est-à-dire de l’ordre et de la finalité. Même si la structure de la CLÉ schématise et simplifie la réalité complexe, cet outil nous offre un environnement propice. Plusieurs entrées sont en effet proposées et dans le même temps, toute recherche de contenus, que ce soit l’apprentissage de l’orthographe ou l’appropriation d’une culture littéraire, est inévitablement subordonnée à l’écriture du texte libre dans la classe.

En construisant cet outil, nous avons pris conscience que la logique immédiatement signifiée par l’arborescence isole artificiellement les contenus les uns des autres, en les énumérant ou en les imbriquant. Or ces contenus sont tous reliés entre eux par le réseau des principes énoncés dans une définition du texte libre.

Des exigences fortes guident en effet notre pratique. En témoigne par exemple le glossaire : suivez dans les divers documents l’un des termes du glossaire et vous verrez comment le travail s’organise autour de principes récurrents et fondateurs. La cohérence est là, dans sa réalité complexe.

Nous tenons enfin à ce que la pratique du texte libre s’associe fortement à l’idée de transformation, de devenir. Devenir des textes écrits dans la classe, devenir de l’élève, mais également devenir du maitre, devenir de la pratique pédagogique, toujours en travail.

Nous espérons que cette production collective témoigne de cette ambition et qu’elle viendra prendre une place vivante dans votre réflexion et dans le travail déjà entamé avec vos élèves.