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POURQUOI ? COMMENT?

AMÉNAGER
LES
COURS D’ECOLES

Par
Monique Bru, Claude Cohen, Guy Champagne, Yvon Gac, Denis Morin, Jacques Rey

 

COLLECTION
Les POURQUOI-COMMENT DE L'ÉCOLE MODERNE PÉDAGOGIE FREINET


Avertissement

De nombreux ouvrages de qualité existent déjà sur le thème de l'aménagement des cours d'écoles. Aussi n'avons-nous pas voulu refaire le travail et surtout pas livrer des descriptions d'aménagements clés en mains. Notre propos vise à « faire participer tous les usagers de l'école à une oeuvre commune afin d'améliorer la qualité de la vie à l'école,... aider à l'autonomie des enfants qui se voient associés à un tel projet ».


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Plan général

 

POURQUOI ?                                           3

COMMENT ?                                         21

TÉMOIGNAGES                                   55

Mots-clés


COOPÉRATION      8-18-58
et tous les témoignages
CRÉATION                10-58
DÉCLOISONNER                5
DÉTENTE- DÉFOULEMENT       11
EQUIPEMENT          24-45-58
ESPACE                     22-58
MOYENS                   42-45-58
REGLES DE VIE      38-62
ROLE DE L'ADULTE             39-58
SECURITE             4-57


SOMMAIRE 

- POURQUOI aménager la cour d'école ?
- D'abord, pour éviter la coupure classe-cour
- Mais aussi parce que la cour est un lieu privilégié
où les enfants se retrouvent entre eux,
où tous les enfants d'une école peuvent se retrouver,
où ils doivent pouvoir être en situation d'action, de recherche, de communication
- Lieu frontière entre l'imaginaire et le réel
- Lieu de régulation, de récupération d'énergie
- Lieu où dans la globalité de l'affectif, du sensoriel, du social, chaque enfant pourra se construire, s'exprimer, communiquer
- Parce qu'enfin la cour peut être un lieu qui favorise des ségrégations et génère la violence, ou devenir un lieu hostile aux plus faibles, il importe d'y favoriser la construction de règles de vie socialisantes
- L'aménagement de la cour est donc ceuvre d'éducation et ne peut être ni négligé ni placé au second plan

- Mais COMMENT aménager la cour de l'école ?
- Agir sur l'espace
- Pour permettre un réel choix d'actions, une communication
- Agir sur l'équipement
- Et la sécurité ?
- Agir sur les règles de vie
- Et le rôle de l'adulte
- Qui doit mettre en route cet aménagement ?
- Qui doit le mettre en œuvre ?
- Par quel processus ?
- Avec quels moyens ?

- Quelques fiches


POURQUOI aménager la cour d'école ? 

L'école, architecturalement parlant doit former un tout. C'est le lieu dans lequel l'enfant passera 6 heures par jour durant 9 mois et ceci pendant les plus importantes années de sa vie, à savoir celles des imprégnations, apprentissages et découvertes de son propre corps et de son entourage immédiat; celles aussi où il commencera à domestiquer ou à essayer de domestiquer le monde physique par ses éléments courants (eau, terre, pierres, etc.). 

Les apprentissages et les découvertes, les besoins et les envies n'étant pas programmables dans le temps ni dans l'espace, l’École-lieu privilégié ne doit pas être fractionné en lieux de travail pénible contraignant et lieux d'amusements inintéressants dans l'évolution de l'individu.

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D'abord, pour éviter la coupure classe-cour 

Dans l'école, la cour n'est trop souvent qu'un lieu de récréation, un exutoire pour des enfants contraints en classe à des travaux et à des rythmes mal adaptés, quand ce n'est pas au silence et à l'immobilité. 

La transformation de la vie de la classe dans le sens d'une pédagogie dynamique proche des réalités, « celle qui découle des questions de l'enfant à la vie et de la vie à l'enfant, pédagogie active, du développement et non du dressage... » (Rapport de la consultation-réflexion nationale sur l'école.) conduit à sortir du cadre étroit de ses quatre murs, certaines activités trouvant leur place naturelle dans la cour ou amenant à des allées et venues de la classe à la cour. 

L'espace extérieur garde toutefois son rôle privilégié permettant la détente et les jeux. Mais de même que les classes s'ouvrent sur elle, la cour, dans les moments de détente et de jeux, trouvera un prolongement harmonieux dans un accès aux salles de classe, certains enfants pouvant aller y lire, dessiner, discuter, travailler librement. 

Ce décloisonnement progressif des lieux et de leurs statuts amène une interférence des activités. Celles qui sont vécues plus librement dans la cour et dans le temps de récréation apporteront des éléments de travail à la classe. L'ambiance de la classe au travail, moins sèchement scolaire, transforme l'ambiance de la cour, moins brutalement défouloir. C'est le même enfant qui passe d'un lieu à l'autre, d'un temps à l'autre, pour des activités plus ou moins contraignantes. Ce n'est plus un être coupé en deux, ici élève discipliné, là enfant sauvage. 

La cour d'école doit à la fois répondre aux besoins des enfants et constituer un élément du milieu scolaire.

 

Voir témoignages pages 64-65

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Mais aussi parce que la cour est un lieu privilégié

où les enfants se retrouvent entre eux

Dans la cour, les enfants se retrouvent entre eux sans la médiation constante de l'adulte. L'embryon de société qu'ils forment déjà y génère ses lois propres, sa culture propre, à travers les jeux, les comptines, les échanges, le langage même, et cela aussi est un apprentissage important de la vie. 

où tous les enfants d'une école peuvent se retrouver 

Grands-petits, filles-garçons, forts-faibles... les groupes se font, se défont, interfèrent, s'influencent, les relations individuelles se nouent.

Chaque âge a sa gamme de jeux, mais les petits sont sollicités par les jeux des grands, les grands consolident leurs acquis, en leur venant en aide, le grand rejeté par sa classe d'âge peut sortir de son isolement en allant vers un groupe de petits, les jeux très fortement connotés traditionnellement masculins ou féminins voient s'installer la mixité.

Par-delà les groupes-classes, peuvent naître et se développer les amitiés entre deux, trois enfants.

Celui qui en éprouve le besoin peut se retrouver seul.

Où ils doivent pouvoir être en situation d'action, de recherche, de créativité, de communication

La cour doit permettre un réel choix d'actions c'est-à-dire offrir à l'enfant des structures et des matériaux riches de potentialités mais sur lesquels il aura prise et qu'il utilisera àson gré.

Elle est trop souvent réduite à un désert, à un univers de goudron où jeux, activités, comportements sont porteurs d'agressivité.

A l'inverse, certains espaces dits de jeux, trop bien aménagés et régis par des règles trop rigides, enferment les enfants dans des jeux stéréotypés. 

Voir témoignages pages 62-65

 

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... parce qu'enfin la cour peut être un lieu qui favorise des segrégations et génère la violence, ou devenir un milieu hostile aux plus faibles...

 Si la vie de l'école est trop soumise à une organisation scolaire rigide, on retrouvera dans la cour la ségrégation entre classes, voire un esprit de corps malsain, dont l'exemple le plus flagrant est souvent celui de la classe de perfectionnement, mise au ban de l'école. 

Ou au contraire, dans cette plage vide de l'emploi du temps naîtront en réaction contre une institution pesante d'autres formes de ségrégation : le faible physiquement exclu de certains jeux, l'enfant écrasé en classe qui tyrannise les plus petits, les grands qui monopolisent les aires de jeux. 

…il importe d'y favoriser la construction de règles de vie socialisantes. 

Lorsqu'un certain nombre de personnes doivent vivre ensemble dans un même lieu, avec des désirs et des projets différents, leur place dans ce lieu relève de la loi de la jungle ou de la raison du plus fort à moins qu'elle fasse l'objet de la mise au point progressive de règles de vie coopérative, c'est-à-dire, d'un apprentissage de la démocratie.

 

Voir témoignages pages 60-67-69-73 

L'aménagement de la cour est donc oeuvre d'éducation... 

…et ne peut être ni négligé  ni placé au second plan. 

Nous connaissons tout le potentiel de situations éducatives pour la construction de l'individu dont est porteuse la cour d'école. Il est donc indispensable que l'éducateur se soucie de ce lieu, commun à tous, en favorisant son aménagement. 

Ainsi ce potentiel devenu réalité agissante et structurante fera de la cour un lieu « pour que se vive l'enfance ».

 Voir témoignage page 67

 

 

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Mais COMMENT aménager la cour de l'école ?

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Agir sur l'espace… 

Que ce soit sur les grandes ou petites écoles les aires aménagées doivent être différenciées et en nombre suffisant pour ne pas entraîner une polarisation de l'intérêt des enfants. 

On ne peut quand même pas cloisonner les différents rôles d'une cour d'école car tous s'imbriquent comme s'imbriquent les besoins des enfants. Par conséquent il n'est pas souhaitable de faire prévaloir un rôle sur les autres ; le jeu libre d'un enfant peut être aussi utile à son évolution et à sa propre connaissance que la leçon de gymnastique structurée et prévue par le maître à condition que ce jeu libre puisse avoir lieu. L'utilisation de la cour comme terrain de gymnastique ne doit pas prédominer pour aménager une cour d'école. 

Dans son architecture générale, la cour doit être la plus grande possible afin de permettre plus facilement l'implantation de zones fixes (pour le matériel lourd tel que poutres, portiques) ou occasionnelles (jeux de billes, de lutte) et mobiles. 

Sa matérialisation dans l'espace doit être à la mesure des occupants. Les murs ne doivent pas servir à enfermer mais à délimiter, ils doivent permettre une vue sur l'extérieur et ne pas couper l'école de son environnement (il existe des cours n'ayant pour limites que des murets utilisés comme jeux ou bancs. 

Une cour spacieuse, non enfermée, répondant aux besoins fondamentaux des enfants a de grandes chances de faire diminuer les conflits d'agressivité dus à la promiscuité permanente et donc de favoriser un état psychique favorable aux apprentissages. Le nombre d'accidents dans une telle cour diminue aussi sensiblement. 

Aménager une cour implique une réflexion sur l'ensemble architectural et surtout sur la pratique pédagogique quotidienne ainsi qu'une redéfinition des rapports entre les personnes qui y vivent !

 

Voir témoignages pages 62-73

pour permettre un réel choix d'actions 

Dans tous projets, même si la place disponible est très mesurée, il faudra trouver le moyen de permettre qu'existent :

-           des groupes homogènes coin des petits, domaine des grands,

-           des groupes hétérogènes filles-garçons, grands-petits,

-           des groupes actifs : jeux de ballons, courses,

-           des groupes intrépides : acrobatie, équilibre....

-           des groupes calmes : billes, châteaux de sable, poupées, lecture...

-           des groupes socialisants : jeux de société, dessin collectif... 

une communication 

Prévoir des lieux d'affichage pour une expression individuelle et collective, un ou deux tableaux, des lieux d'exposition de travaux divers, d'objets fabriqués, de dessins...

 

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Et la sécurité ? 

Certains enseignants et parents refusent d'installer des équipements ou hésitent à le faire parce qu'ils craignent des chutes dangereuses.

Or, grâce à ce matériel, les enfants apprendront à maîtriser leur corps et à en connaître les limites, à assurer leurs gestes.

Seuls quelques-uns prendront parfois des risques inconsidérés mais l'adulte présent dans la cour est là pour faire ceuvre éducative. 

Permettre à l'enfant de jouer, d'organiser son jeu en agissant sur divers éléments, c'est aussi lui permettre de prendre conscience de la notion de sécurité.

 

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Bien sûr, les aires de jeux et leur équipement doivent être non dangereux et il convient d'être vigilant car l'imagination des enfants les conduit à détourner le matériel de l'utilisation prévue par l'adulte et donc à prendre des risques que ce dernier n'aura pas envisagés.                        

Mais il faut savoir qu'un milieu riche favorise la nécessaire éducation au risque mesuré. L'expérience montre que les accidents sont très rares autour de tels équipements. Par contre, dans une cour goudronnée et vide, malgré ou à cause de tous les interdits, la consommation de mercurochrome est impressionnante.

 

Voir témoignage page 60 

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Et la sécurité ? 

S'il faut encore vous convaincre, allons voir au bord des autoroutes ou dans certains jardins publics. Suivons Jacques Rey : 

Tout automobiliste, qu'il soit enseignant ou parent, ne peut que se réjouir en voyant que les enfants sont pris en compte sur les aires de repos d'autoroute. Les jeux y sont-ils dangereux ? 

Le seul fait de transporter ces équipements dans une cour d'école suffirait-il à les rendre dangereux ?

 

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Ce qui différencie la cour de l'aire d'autoroute c'est le plus grand nombre d'enfants qui peuvent occuper simultanément un même équipement. Celui-ci n'est pas dangereux par lui-même, il l'est surtout dans la tête des adultes qui ne l'intègrent pas dans un aménagement pédagogique géré coopérativement et voient surtout les risques de formulaires d'accidents à remplir, assortis du clignotant « faute professionnelle ».

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Agir sur les règles de vie 

Ces aires aménagées ne prendront toutes leurs dimensions éducatives que par la gestion collective (enfants-adultes).

Les adultes ne seront pas seulement ceux qui surveillent la récréation mais ils veilleront à intégrer dans la vie coopérative de chaque classe la prise en compte et l'essai de résolution des problèmes relatifs à la vie dans la cour.

Comme beaucoup d'autres, ceux-ci seront traités au cours du conseil de coopérative.

Cette pratique se prolonge par une régulation au niveau de toute l'école. Soit par communication d'une classe à l'autre, soit par réunions périodiques ou occasionnelles regroupant tous les enfants ou leurs délégués.

 

Ainsi les enfants seront-ils partie prenante dans l'élaboration et l'adaptation des règles de vie de la cour. Ils en seront d'autant plus naturellement les garants responsables.

Il leur arrivera bien sûr, individuellement ou par petits groupes, de les transgresser. Dans quelle société cela ne se produit-il pas ? Mais c'est leur collectivité qui rappellera la loi, résoudra les conflits. Ils feront ainsi l'apprentissage de la citoyenneté.

 

Voir témoignages pages 66-69-73

Et le rôle de l'adulte ? 

L'adulte, lui, est là, vigilant en cas de danger ou de conflit grave. Mais plus il sait développer la conscience individuelle et collective des enfants en les responsabilisant, moins sa présence s'apparente à la corvée de surveillance. 

Non seulement son rôle reste important mais encore il gagne en qualité. 

- Il impose certaines règles élémentaires dont les enfants n'auraient pas encore découvert d'eux-mêmes l'importance.
- Il rappelle aux réalités, chaque fois que nécessaire.
- Il canalise le grand groupe afin d'éviter les grandes concentrations, les bousculades.
- Il veille à prévenir les accidents graves en évitant qu'un jeu ne dégénère, en désamorçant les conflits.
- Il est présent activement, en participant à un jeu, à une discussion, ou encore en aidant un enfant, en l'écoutant.

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Qui doit mettre en route cet aménagement ? 

Les enseignants et les parents ont un rôle important à jouer en intervenant auprès des collectivités locales et des pouvoirs publics afin que la cour de l'école corresponde aux besoins des enfants.

En particulier réclamer, imposer absolument le retour à de petits groupes scolaires. 

Trop d'enfants dans un espace insuffisant et pauvre, c'est l'ennui, c'est l'agressivité à toute occasion, c'est la pauvreté des expériences, ce sont les gestes limités, stéréotypés.

L'école n'est alors plus un lieu éducatif

 

Qui doit le mettre en oeuvre ? 

S'il est un projet autour duquel peut s'amorcer et se concrétiser aisément la collaboration parents-enseignants, souhaitée par tous mais difficile àfaire entrer dans les pratiques, c'est bien celui d'aménager la cour de l'école.

Encore faut-il prendre garde à ne pas réaliser cette collaboration en dehors des enfants qui, utilisateurs premiers, doivent être premiers acteurs du projet, de sa conception à sa réalisation. 

Aménager la cour, c'est une bonne occasion de faire vivre à l'école une réelle communauté de travail. Associer les enfants à la conduite d'un projet, ce n'est pas seulement leur demander d'approuver les décisions des adultes.

 

Voir témoignages pages 58-61-62-64-67

Par quel processus ? 

Plusieurs approches du problème sont possibles certaines plus spectaculaires, d'autres moins, toutes aussi valables. 

Des enfants, des enseignants, des parents, des élus locaux, des spécialistes éventuels peuvent se mobiliser autour d'un projet commun et le conduire à terme. 

Il peut y avoir aussi une action lente, continue, des divers intervenants pour une transformation progressive de la cour. 

L'idéal est peut-être de combiner les deux démarches en s'adaptant aux circonstances. 

Dans tous les cas nous devrons, nous éducateurs, être vigilants à associer réellement les enfants, dans la limite de leurs possibilités, à toutes les phases du projet, de sa conception à sa réalisation.

Voir témoignages pages 61-62-65-67-74

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Un des freins les plus souvent évoqués est la dépense importante que constitue, pour la collectivité, l'aménagement d'une cour de récréation. En effet si l'on ne considère qu'un aménagement « clés en main » les propositions du marché sont très onéreuses.

Il ne faut pas alors perdre de vue le but que l'on s'est fixé - répondre aux besoins fondamentaux des enfants - et le fait que le prix d'un matériel n'est fonction que de son coût de fabrication et de la part de bénéfice qu'entend tirer le fabricant.

Transformer un mur de séparation en mur à grimper, un tronc d'arbre en poutre d'équilibre, une série de buses ou de pneus en tunnels c'est déjà amorcer à peu de frais un équipement pour lequel peuvent jouer les démarches coopératives de projet et de gestion.

 

Voir témoignages pages 69-71-73-74

 

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Témoignages


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