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circle08_green.gif  [nouveau]  réflexions autour de la journée de stage du GEMA le 1/7/04 avec Bernard Collot (juillet 2004)

- réflexions de Jean-marc

- réflexions de Cathy M.

- réflexiosn de Philippe L.

 

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Journée avec Bernard COLLOT par Jean-Marc

    Accueil :

    Projection des rushes qui ont servis à monter Les enfants d’abord :

les idées suivantes ont été présentées dans les rushes mais la chronologie n'est peut-être pas respectée

Organisation de la classe de telle sorte qu’elle puisse s’auto-organiser

Accepter (dans un 1er temps) la complexité, le désordre (apparent) pour qu’il s’organise (dans la durée)

Plus on veut maîtriser ce qui se passe, moins on y arrive

Constat : tous les enfants ont appris à lire, je (B. C.) n’y ai pas été pour grand-chose

C’est un effet du groupe, dans une concurrence non oppositive

(Pour la lecture) La confrontation à l’écrit semble suffire

Le maître est celui qui permet

L’hétérogénéité engendre moins de violence liée à une quête identitaire

Les compétences sont disponibles auprès d’un " plus grand " (ou d’un pair compétant)

L’évaluation, quand ?

On est sans arrêt en position d’évaluation, dans la vie de la classe, à la fois collective mais aussi individuelle (NDL : cela peut être un sujet repris dans les discussions de la Liste mais il y a eu une confusion fondamentale, dans les échanges de la matinée, entre le contrôle scolaire et l'évaluation. Deux notions complètement différentes)

Mise en mémoire (peut-être liée au problème de la trace écrite) ?

Que garde-t-on de l’apprentissage de la marche ? (j’ai mis un pied devant l’autre et puis j’ai recommencé ?) Pour nager, a-t-on besoin de connaître le principe de flottaison, d’Archimède… ? Non, l’apprentissage n’a pas besoin de balisage intellectuel(sous la forme de traces mentalement rajoutées et a posteriori sur l'apprentissage proprement dit. Ce ne sont pas les mots de Bernard qui a eu un terme éclairant mais que je n'ai pas eu le temps de noter...).

Ou alors pour montrer ce qu’a fait l’instit ?

Le balisage intellectuel sert pour l’extérieur. Les enfants n’en ont que faire… C’est une réponse à l’angoisse vis à vis de l’administration, les parents…Alors que : 1- il y a peu de contenus à enseigner en primaire 2- l’instit a une relative autonomie (même en tant que fonctionnaire ! Cela est confirmé par les travaux en sociologie de l'éducation) 3- la responsabilité pédagogique est collective (équipe pédagogique...) 4- dans une classe de cycle, il y a plus de souplesse dans la durée pour les apprentissages

Pourquoi la pédagogie Freinet marche ?Tout repose sur la construction des langages et c’est emmerdant parce que c’est trop simple…pour l’extérieur.

Amorce, en fin de matinée, de schémas explicatifs (sur l'espace, le temps, la structure...) sur l'organisation de la classe (de et par Bernard) et présentation, l'après-midi, de certains autres schémas (NDL : qui avaient pour principale fonction d'être des supports au débat - très riche - merci Bérangère, tu es formidable)

Ces notes sont loin d'être exhaustives. Elles témoignent simplement... donc, à vos plumes !

Et bonnes vacances ! Jean-Marc, dit Maco.

 

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Réflexions de Cathy :

Merci pour cette journée très riche. Voici quelques notes prises au stage:


Il s'agit de réconcilier l'école avec la vie.

L'école devrait entrer dans un projet social. Les directeurs(trices) devraient être présent(e)s au conseil municipal. Pour créer une crèche, il faut un projet pédagogique et un projet social alors pourquoi pas pour l'école?

La classe qui est un système, est alimentée par les informations et les programmes.

Qu'est ce qui va favoriser la construction des outils cérébraux? Il faudrait abandonner ce qui est inutile.

L'évaluation ne peut se faire que dans l'instant. Les brevets permettent de se faire connaître, reconnaître, d'avoir une identité. Les arbres de connaissances sont des portes d'entrée dans la classe. Ce sont des outils accélérateurs.

La règle n'a de sens que lorsqu'on en a besoin. Ca doit se faire dans l'instant. La règle peut parfois se transformer en loi qui peut ensuite être abandonnée.

Un enfant doit pouvoir trouver des intérêts dans la classe et s'intégrer à un groupe, être valorisé par son travail, entrer dans un langage qui lui donne une vision du monde...

Nous sommes des praticiens chercheurs, des professionnels....


Cathy

 

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Réflexions de Philippe :

Dans le cadre de ce que nous appelons "l'école du  3e type", nous proposons une approche nouvelle de l'acte éducatif. Jusqu'ici l'acte éducatif repose sur celui qui sait. Pour nous, il ne s'agit plus de pratiques spécifiques organisées par le maître et dévolues à tel et tel apprentissage, mais comment les langages vont se construire dans une complexité permissive et permettre ainsi à l'individu d'entrer dans un processus de construction, processus plus ou moins rapide d'abandon des représentations. Je précise plus ou moins rapide car comme dit l'autre "toucher aux représentations, c'est toucher aux personnes". Ce processus ne peut s'engager que si la structure permet les interrelations entre les êtres et les interactions avec les choses (interrelations avec les êtres constructions des langages oraux/écrits ; interactions avec les choses constructions des langages maths/scientifiques). Pour cela, chercher à créer les conditions : hétérogénéité, temps, espace.
 

- Toute activité est un travail pour autant que l'on donne d'autres définitions du travail que celle admise : activité aboutissant à un travail conforme à une attente (valeur sociale et reconnue comme telle). A l'école, le travail est validé que s'il rentre dans une certaine norme influencée par les objectifs du maître. Je ne sais plus où, Bernard apportait une définition différente : énergie échangée par un système, avec l'extérieur sous une forme ordonnée.

 

- On ne peut aider un enfant que quand il s'engage de lui-même dans une activité qu'il a choisie.

- L'apprentissage est provoquée par l'environnement

- Sur la question des tuteurs, ceux-ci aident avant tout à faire pousser droit ce qui pousse de travers. Je pense qu'il serait mieux de favoriser accompagnement.

- Toutes les pratiques scolaires relève d'un dispositif maîtrisé qui sécurise et où le programme ou la méthode protège l'enseignant de initiative de l'autre. A cela, nous pouvons opposer la pédagogie du risque, de l'aléatoire...

 

Voili, voilà...

 

 

Philippe Lamy

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