L’enfant, de la Renaissance à la Monarchie absolue

La naissance

Les enfants du peuple

L'abandon Le travail des enfants
Les enfants de riches L'école
Les jeux  

 

la naissance :


Qui envoie ses enfants en nourrice ?
Ce sont les femmes de l’aristocratie (les nobles), la bourgeoisie (les riches) et les reines de France. Elles le font pour tenir leur rang, ce qui veut dire lire, se promener, recevoir, paraître, faire honneur à son mari…

Qui sont les nourrices ?
Ce sont des dames qui nourrissent les petits de leur lait et qui habitent souvent à la campagne.

Quelle conséquence la mise en nourrice a-t-elle sur la santé des jeunes enfants ?
Sur 100 enfants, il y en a 30 qui meurent car ils n’ont pas assez de lait.

Noémie - Lénira

 

 

Les enfants du peuple

Les enfants du peuple habitent un logement de deux ou trois pièces. Les familles nombreuses sont entassées considérablement.
Si les familles n’ont plus de travail, elles ne peuvent plus payer leurs loyers, et se retrouvent donc dans la rue.
40% des familles lyonnaises sont touchées par la mort de l’un des deux époux. Les enfants se retrouvent alors dans un foyer d’un proche parent.
Les enfants tombent souvent rapidement malades. Il en meurt souvent. Ils peuvent se blesser, se noyer, se faire mordre par un animal enragé, ce qui entraîne la mort.
Les enfants passent la plupart du temps dehors. Ils travaillent très tôt.
Les enfants sont souvent battus.

Agathe et Eva

L’abandon


Des enfants sont abandonnés quand ce sont des enfants nés avant le mariage ou que les parents ne peuvent pas les élever.
Ils sont déposés dans un hôpital ou une église.
De nouveaux systèmes sont installés : ça s’appelle « la tour ». Il faut déposer l’enfant sur un plateau tournant et après on appuie sur une sonnette. Alors, la « sœur tournante » ouvre une porte et prend l’enfant pour le mettre dans un orphelinat.
De temps en temps, des enfants sont envoyés dans un hôpital et transportés dans une carriole.
La plupart des enfants meurent de froid, de faim ou de déhydratation (ils manquent d'eau).
Les orphelins sont confiés à des nourrices et des religieuses qui les éduquent.
Les enfants errants volent pour se nourrir et deviennent souvent des criminels. On les met dans des orphelinats.

Agathe et Eva

 

Le travail des enfants

A la ferme, les enfants gardent les bêtes, ou, l’été, ils rentrent les récoltes.
Les filles libèrent leur mère des tâches ménagères. Les garçons se chargent des commissions ou des menues taches dans les boutiques de leurs parents.
Des enfants sont placés chez des patrons. L’enfant est nourri, blanchi, et logé chez son maître.
Les métiers appris sont coutelier, tonnelier, serrurier, berger, marin, apothicaire (pharmacien), etc.

A partir de 1760, des gamins sont placés comme ouvriers dans les mines, les verreries, les filatures. Ils sont acceptés à partir de six ans dans les premières filatures mécanisées.
Les enfants des deux sexes travaillent sans repos, même le dimanche.

Eva et Agathe

les enfants de riches du 16ème au 18ème siècle

Dès la naissance, les enfants sont placés chez leur nourrice à la campagne.
Les enfants sont rendus à leurs parents vers deux ans.
Après cet âge, ils sont confiés aux soins d’une gouvernante.
Vers six ou sept ans, le garçon est placé sous la tutelle d’un précepteur ou envoyé en pension.
Au collège, les jeunes aristocrates (= nobles) entrent avec leur « préfet » particulier et leurs serviteurs. Ils disposent de chambres individuelles.
Le précepteur est chargé de l’éducation intellectuelle du jeune garçon.
Les filles, elles, peuvent aussi avoir quelquefois un précepteur, mais ne vont pas au collège.

Agathe et Eva

 

 

 

L’Ecole


L’école des pauvres :
Qui s’en occupe ?
Ce sont des établissement dirigés par les Frères des Ecoles Chrétiennes.

A partir de quel âge ?
On peut y entrer à partir de six ans.

Qu’apprend-on ?
L’apprentissage de la lecture commence par la langue maternelle, le français. On apprend à écrire seulement à partir de dix ans.

Combien d’élèves y a-t-il dans une classe ?
Il y a au moins 50 ou 60 élèves.

Qui vient surtout dans ce genre d’établissements ?
Ce sont les pauvres et les filles.

Les filles
Quelle est l’éducation reçue par la plupart des filles ?
Certaines suivent chez elle des cours de musique ou de dessins. Certaines vont dans un couvent (maison où des religieux ou religieuses vivent en commun).

Où vont certaines des filles ?
Elles vont dans un couvent et certaines des filles sont scolarisées gratuitement dans l’école de Saint-Cyr, fondée par Madame de Maintenon, la deuxième femme de Louis XIV.

On leur enseigne quoi ?
On leur enseigne à donner de la grâce, orner la mémoire, élever le cœur et remplir l’esprit de belles choses, c'est à dire savoir se tenir et avoir une bonne conversation.

A partir de quelle date s’ouvrent des institutions de jeunes filles ?
A partir du XVIIème siècle.

Les collèges
En quelle langue l’enseignement est-il dispensé ?
On enseigne d’abord en français, ensuite en latin.

Qui enseigne ?
Ceux qui enseignent sont des Jésuites (un ordre religieux). L’enseignement donné est à la fois secondaire et supérieur. On nomme ceux qui donnent des cours des « régents ».

Les âges différents dans une classe ?
A l’intérieur d’une même classe, la fourchette des âges est très large : de quatre à dix-neuf ans dans la sixième et de sept à vingt-cinq ans dans la cinquième d’un collège Jésuite d’Auch entre 1598 et 1607.

Noémie-Lénira

Les jeux


a. les jeux des tout petits :
ils jouaient avec des hochets, des grelots, des crécelles (des instruments qui font du bruit), le cheval de bois, la toupie, la balle, etc.

b. les jeux des garçons – les jeux des filles.

Ils jouaient :

  1. Au cerceau : il fallait le faire tourner avec un bout de bois
  2. Au chevalier : ça consistait à ce qu’un garçon ou une fille aille sur le dos d’un autre enfant, et à essayer de se faire tomber avec un bâton ou autre chose. Le premier qui tombe a perdu.
  3. À la bascule avec des tonneaux.
  4. Le cheval de bois
  5. Les boules
  6. Au pendu : ça consistait en une barre où on faisait le pendu
  7. Etc.


Les jeux des enfants du peuple avaient lieu essentiellement dans la rue : ils jouaient à éclabousser les passants, à glisser des pétards sous les sièges des marchandes de pommes, à accrocher des casseroles à la queue des chiens et des chats, à saute-mouton, etc.

c. les jeux des princes
Ils construisaient des châteaux de cartes, ils attaquaient des fortifications, ils jouaient aux échecs, etc

Marine et Camille