GERBE de TEXTES LIBRES

   

Le matin avant l'école

TEXTES LIBRES entreprend de publier les témoignages des enfants qui racontent les événements de leur vie quotidienne.

En 1955, à la campagne,

En 1977, à la campagne (page 21)

et à la ville (page 27).

   

Ce que nous faisions...
... en 1955,
à la campagne
Album de l'école d’AUGMONTEL (Tarn)
Josy - Geneviève - Bernard - Catou - Riquet - Gilbert - Yoyo.

Le matin quand je me réveille, j'étire les bras, je me frotte les yeux je me dis :

 « Oh !j'aimerais rester au lit ! »

Mais puisqu'il faut me lever, je me lève !

Plouf ! me voilà debout.

Mais parfois mon petit frère ouvre la porte et vient au lit, pendant que nous nous habillons, puis je descends à la cuisine, je vais chercher un bol dans le buffet, puis le beurre et je fais chauffer le lait sur le gaz et je déjeune. Après avoir déjeuné, je lève le couvert du déjeuner puis je frotte les deux buffets avec rapidité.

Moi, parfois, je vais à l'écurie soigner les lapins parce que, où il y a des mamans lapines, il y a des bébés « lapinous » et ceux-là j'aime tellement les voir !

Et puis, en route pour l'école !

Je me lève vers huit heures, je descends, je prépare le déjeuner pour maman et moi avec du café au lait. Ma maman ne peut pas se servir, depuis longtemps depuis avant ma naissance, de son bras gauche et je dois la remplacer souvent; moi je suis contente parce que j'aime  faire le ménage : j'aime laver le linge, faire la cuisine pendant qu'elle m'enseigne Quand j'ai déjeuné je range le couvert. Et après je me prépare pour l'école, mais encore j'oubliais quelque chose, j'oubliais de mettre la bande à la jambe gauche de maman; quand j'étais plus petite je l'oubliais souvent et elle devait attendre midi avec sa jambe enflée mais maintenant j'y pense.

Il me faut aussi lui faire tenir le tablier, quelquefois je la peigne, ou je lui attache les sandales.

Le matin vers 6 h 30, dès que je suis réveillé, je saute du lit, j'enfile mon pantalon et je vais à la fenêtre voir le temps.

Je dis :

« Toujours le vent ! »

Je descends  dans la cuisine; mon frère est prêt à partir au travail ; je  regarde l’horloge : 6h40.

Puis je vais à l’écurie où mon père donne à manger aux vaches et aux chevaux. Puis je vois le bouc qui se promène dans l'étable.

Je dis :

« Pourquoi n’est-il pas dans sa loge celui-là ? » Il vient vers moi et il me donne un  coup de tête dans le derrière d'un air de dire : « Pourquoi veux-tu m'enfermer ? » Alors moi je lui fais voir ma tête et il appuie la sienne. Il pousse, je pousse, mais sa tête est plus dure que la mienne et si je pousse trop fort je me fais mal ! Seulement, ce jeu va-t-il durer longtemps ? Les petites cornes poussent !

   

Donc je répète :

« Pourquoi n'est-il pas dans sa loge, celui-là ? »

Alors on me dit :

« Va-t-en voir à sa place !

- Oh ! C'est un petit veau qui vient de naître. Je le caresse, le bouc me suit, alors le nouveau-né a double visite ! »

Le matin je me réveille, je me lève et je m'habille, je descends et je déjeune, je range les bols du déjeuner. Mais quelquefois je reste au lit pour écouter le vent meugler comme une vache. Moi j'aime écouter le vent quand je suis bien à l'abri dans mon lit bien au chaud comme un petit oiseau dans son nid.

Quelquefois je vais chercher le lait chez Rouanet, il est bien lourd le pot au lait et bien souvent j'en verse quelques gouttes devant la porte !...

Parfois aussi je vais avec papa lever les oeufs et voir les poules; papa apporte l'avoine et moi je la lance aux poules. Si je ne leur donnais pas le grain elles viendraient me piquer la main et voleraient dans la bassine où il y a l'avoine que je tiens de la main gauche.

Une fois, quand je levais les oeufs, une poule m'en a fait un dans la main, tout frais, tout chaud et tout mouillé comme si on l'avait lavé avec de l'eau tiède.

Je me lève, je m'habille et puis je descends, je dis bonjour à papa et maman, et je me lave; je vais apporter aux tout petits lapins de trois semaines, une poignée de petits morceaux de pain; nous croyons qu'ils sont onze mais nous n'en sommes pas sûrs, ils se bousculent, ils se montent les uns sur les autres, ils veulent tout renifler à la fois.

Papa me dit : « Tu déjeunes ?

- Non !

- Ah ! celui-là il va être maigre comme un clou !

- Eh bien tiens alors, je déjeune mais je ne veux qu'une tartine ».

Je mange et je prends mes affaires de classe, je traverse le couloir et je suis à l'école

   

Moi, le matin je me lève en même temps que papa. Je vais traire une vache qui s'appelle Rousselle .Je  tire très fort les deux pis et dans le seau ça fait un bruit comme de la musique.

Et quelquefois je tords le bout de la mamelle pour faire gicler le lait sur Marcel qui trait aussi; Marcel se met en colère et moi je ris.

Puis je vais déjeuner Mais certains matins je ne me réveille pas, alors papa me bouscule et me fait lever. Il faut me dépêcher davantage.

Parfois, je vais aussi donner le grain aux poules.

Chaque matin j'entends Christian mon petit frère qui a deux ans et demi et vient gratter à la porte, vite je vais lui ouvrir, il entre avec nous au lit, mais nous ne le gardons pas longtemps, car il va être sept heures et demi et il faut se lever; alors je m'habille et quand j'ai fini, je descends dans la cuisine et dans l'escalier, je le porte sur le bras et il me glisse des bras comme un petit poisson. Puis je prépare le déjeuner pour ma soeur et moi avec du lait et du café; à Christian, je lui donne le biberon ou quelquefois il déjeune dans un bol comme nous. Et je me peigne pendant qu'il finit de déjeuner je le peigne, mais il me faut courir dans la maison pour pouvoir le démêler car il est très frisé et je tire; alors il crie et il m'échappe et nous courons tous deux ; parfois il passe la porte et le voilà courant dans le pré sans culotte, son petit derrière au vent et moi je le suis avec le peigne et la brosse et je cours derrière lui.

Si Josy et Nanou s'en mêlent c'est un véritable cirque. Enfin, j'ai réussi à l'attraper et à lui faire les bouclettes et je le parfume avec de l'eau de Cologne. Puis je retire le couvert et je balaie la cuisine, quand je suis de service à la maison et quand je suis aussi de service à l'école je me dépêche doublement.

Le matin papa me réveille à 6 heures :

« Gérard, lève-toi ! »

Moi j'ai sommeil. Il fait à peine jour. Je me frotte les yeux, je m'étire, j'étends les bras, je dis :

« Il me faut aller traire Friset. »

Alors je saute du lit et je m'habille puis je regarde s'il fera soleil ou s'il pleuvra et je vais traire la Friset puis je vais déjeuner et je vais faire téter le petit chevreau.

Parfois il va à l'autre chèvre mais elle n'a pas de lait, il tire, mais jamais le lait ne vient, il donne des coups de tête et je vais lui donner le pis de la bonne chèvre; mais la bichette ne veut pas que le chevreau lui donne des coups de tête, elle avance, elle recule et le chevreau revient à l'autre qui elle n'a pas de lait; je finis de traire Bichette.

Ensuite je dois encore  faire boire les deux petites vaches; comme elles sont trop petites je leur apporte un plein seau à chacune.

Enfin maintenant tout est fini, je peux partir à mon école qui est à 2 kilomètres. Chaque matin je me lève avec papa à l'aurore. J'allume le feu. Je vais chercher le lait chez Albert. Je le mets sur le gaz, pendant ce temps je coupe du pain dans le bol, quand j'ai achevé je vais donner à manger aux poules. Je les appelle :

- « Pétit péti » et elles viennent en courant si fort qu'elles volent; il y a un coq, il voudrait tout manger; il pique les poules comme s'il était le roi, mais attends va ! A Pâques tu iras voir comme il y fait chaud dans la casserole ! Après en repartant je passe aux lapins leur dire bonjour. Dès qu'ils me voient, ils s'en vont se cacher sous les planches du clapier. Je leur dis :

- « Vous ne me connaissez pas ? Ah ! mais si c'était pour manger vous ne partiriez pas si vite ! »

Je me lave et je me peigne et en route pour l'école !!...

   

Ce que nous faisons....

...en 1977, à la campagne :

Textes de l'école d’ALLAS-LES-MINES (Dordogne) et montage de textes de l'école de DROCOURT (Yvelines).

Claudine - Nathalie - Augusta - Marie-Agathe - Corinne - Isabelle - Frédéric - Myriam - Sandrine - Philippe - Frédéric - Nadine - Patricia - Laurent - Jean-Pierre - Michel - Sylvie - Jean-François.

   

ALLAS LES MINES

Le matin, quand je me lève, je fais chauffer le café et le lait. Pendant ce temps, je vais soigner les petits canards qui sont dans une malle avec la cane.

Quand le lait et le café sont chauds, je mets le bol de ma sœur et le mien. Après avoir bu, ma mère nous peigne car on a les cheveux longs. Après, je vais porter le café avec du pain à ma grand-mère qui est enrhumée. Je révise mes leçons et je coupe deux tranches de pain car je mange à la cantine. Je me lave. Je vais dans la voiture, ma soeur aussi, et ma mère nous emmène à l'école. Il n'y a pas de car pour nous emporter et c'est assez loin, l'école, de chez moi.

Le matin, je me lève vers 7 heures. J'aide mon père à traire. Il y a une vache qu'on a juste mise dans la stabulation libre et elle veut toujours monter quand ce n'est pas son tour (Voir BTJ 91, surtout p.14). Quand son tour arrive, elle ne veut plus monter. Lorsqu'on a fini de traire, le laitier passe et on monte déjeuner. On mange des tartines de beurre ou de confiture. Je me peigne, je mets ma barrette, je prends mon cartable et ma veste et je vais à l'école.

Le matin, je ne me lève pas avant d'avoir lu une page ou deux d'un livre que je mets le soir sous mon oreiller.

Je m'habille. J'ouvre les rideaux de ma chambre et celui de la chambre de mes parents. Ma grand-mère vient nous faire déjeuner et je lui dis ce qu'il faut faire pour le déjeuner car mes parents travaillent déjà.

Ensuite je range la cuisine et je donne un coup de balai. Puis je me lave et je me peigne.

Je prends mon cartable et je m'en vais à l'école qui est à 200 mètres.

Tous les matins, je soigne les lapins. Je leur donne de l'herbe ou du maïs. L'herbe, c'est ma mère qui la ramasse et le maïs, nous en avons dans de grands bidons.

Après, je vais voir un gros lapin qui ronge toujours le bois et le grillage. Il faut toujours que j'attache des fils de fer pour qu'il ne s'échappe pas. Quand j'ai fini, je pars à l'école. Il y a à peu près un kilomètre et demi de marche.

DROCOURT

Tous les matins, maman m'appelle: il est 7 heures. Mais je dors à moitié. Alors, ma petite chatte Câline vient me mordre les oreilles et le nez. Je me lève, je m'habille, je fais mon lit, je me lave, je prépare mon déjeuner et enfin je donne du lait aux cinq chats qui sont à la maison. Je vais porter à manger et à boire à mes lapins et à mon furet.

J'ai deux poules qui sont apprivoisées. Tous les jours je leur porte du blé. Elles ne me disent rien quand je les porte dans mes bras et que je les emmène dans la maison.

Quand tout est terminé, hop ! à l'école !

   

LE RÉVEIL ET LE LEVER

Mon petit frère Raphaël me réveille.

Je lui dis : « Tu n'es pas culotté ! Tu me réveilles à 6 heures ! Allez ! va au lit ! »

I1 me répond : « Veux pas faire gros dodo !

- Bon, d'accord ! Alors on va aller voir papa ! »

Maman vient me réveiller à 8 heures moins dix en m'embrassant. Quelquefois elle me dit : « Tu sais, il ne fait pas beau aujourd'hui ! » Puis elle va réveiller mon frère.

Pendant ce temps, je m'étire, je baille, j'essaie d'ouvrir mes yeux et je me dis :

« Que c'est dur de se réveiller ! »

Maman me réveille au moins cinq ou six fois.

Le matin, je me lève à 7 heures. Ce ne sont ni papa ni maman qui me réveillent, c'est le réveil.

   

Je reste au lit pour deviner s'il fait beau ou mauvais temps. Quand j'ai bien deviné, je me tourne et je regarde par la fente des volets.

Pour commencer, c'est la chienne qui me lèche la figure et je dis : « Je voudrais ne pas aller à l'école ! Je suis bien dans mon lit chaud. »

Le jour s’est levé.

La porte s'ouvre, j'ai peur...

Ouf ! C'est Câline !

Elle saute sur mon lit et s'allonge sur ma tête.

Je crie : « Au secours ! »

Câline sursaute. Ouf ! Je me lève ! Je m'étire.

J'entends les oiseaux. Je dis :

« Tiens, il fait beau ! Ce n'est pas tous les jours comme ça. »

   

Ma chatte vient me lécher. Quand je la caresse, elle me plante ses griffes dans l'épaule.

Je lui dis : « Arrête ! », mais elle continue. Alors je lui dis plus calmement. Parfois elle plante ses griffes près de mon cou.

J'ouvre la fenêtre, les volets et je m'étire !

Tous les matins il n'y a plus de morceaux de pain pour les petits oiseaux.

Je me dis : « Il faudra y penser ! »

LA TOILETTE ET LES OCCUPATIONS

Je me lave les mains, la figure et les dents, quelquefois les pieds et les fesses.

Maman me « fait » les cheveux.

Je m'habille et j'habille aussi ma petite soeur.

   

Je fais mon lit, je change mon petit frère, mais il me donne des coups de pieds, il crie. Après il chante « Chicago » et tout se passe très bien.

Je fais le café pour mes parents.

Je déjeune, je débarrasse mon bol et je le lave. Ensuite, je passe à mes leçons.

Je mets bols et couverts dans le lave-vaisselle, j'éponge et quelquefois, je balaie.

Je remonte ma montre.

   

J'aide maman à battre le tapis, à essuyer la vaisselle et à balayer. Enfin, je vais promener la chienne et je lui donne sa gamelle préparée par maman.

Quelquefois, je révise mes leçons.

Je vais promener ma chienne Miquette jusqu'à 8 heures et demie.

Je donne à manger aux poules et aux canards. Les poules sont plus gourmandes que les canards.

J'ai une poule à moi toute seule. Elle est toute noire avec des points blancs.

Parfois je vais voir mes pigeons. Je les caresse, puis je vais aux poules.

En attendant l'heure de partir à l'école, je lis.

Je joue un peu avec des jeux de société : la carte d'Europe, la bataille de chars.

Quand les petits enfants que maman garde arrivent, je leur enlève leur manteau ou leur gilet.

Je range la maison, je balaie, je vais vider la poubelle, car maman et papa sont au travail. Ensuite je révise mes leçons, et hop! je vais à l'école.

NOUS SOMMES 18 ENFANTS DE 7 A 12 ANS, 10 FILLES ET 8 GARÇONS. On s'est bien amusés à faire ce bilan, et on en a tiré les conclusions !!!

 

Filles

Garçons

Total

Font leur lit

7

2

9

S'occupent de la table du déjeuner

5

7

12

Essuient la vaisselle du soir

3

 

3

S'occupent de leurs animaux

5

1

6

Balaient

3

1

4

Vident la poubelle

1

 

1

S'occupent de leurs petits frères et sœurs

2

 

2

Ne font rien

2

2

4

 

Ce que nous faisons...

... en 1977, en ville :

Montage des textes des CM1 et CM2 de l’école des Côteaux à ARGENTEUIL (Val d’Oise), de l’école Jean-Jaurès à SARTROUVILLE (Yvelines,) du CP de l’école de Pracomtal à  MONTÉLIMAR

Renato – Isabelle – Sandrine – Christine – Yvon – Jean-Michel – Lydia – Marianna – Didier – Bettina – Éric – Alain – Marc-Antoine – Bruno – Emmanuel – Virgine – Yvan – Jean-Claude – Cécile – Christophe – Philippe – Patrick – Pascal – Corinne – MurielleMaro – Lionel – Stéphane – Louisa

   

LE RÉVEIL

Je rêve... puis tout à coup :

- RENATO !!! Il est 7 heures ! Réveille-toi ! Allez ! Allez !

Je réponds à ma mère :

- Je reste dans mon lit cinq minutes pour bien me réveiller.

Alors, j'entends, sur le parking, les voitures qui ne veulent pas démarrer parce qu'elles sont froides.

J'entends les portes des garages claquer...

Renato, 10 ans ½

Maman vient me réveiller : elle me met les habits sur le radiateur. En attendant qu'ils deviennent chauds, je lis un livre.

Maman me réveille à 7 heures et demie en me passant son doigt sous le menton.

Maman se lève avant tout le monde : Après elle prépare le déjeuner et réveille mes soeurs et moi en nous bichonnant.

Avant que mon père parte travailler, il nous appelle : « QUIQUI ! COCO ! » et il attend la réponse.

Moi je grogne et mon frère répond : « OUI ».

Je me lève à 7 heures 30 grâce au réveil de papa, mais aux environs de 7 heures 35, je suis encore dans mon lit !

Alors papa allume la lumière et j'ai mal aux yeux. Réflexion faite, j'aurais mieux fait de me lever tout seul !

Maman entre dans la chambre et allume la lampe. Je dis en râlant :

« Éteins-la ! Tu m'éblouis ! »

Et je reste encore un peu au lit...

« Allez, réveille-toi, tu dois aller à l'école ! »

Alors je me lève, je m'étire, je me frotte un peu les yeux… et j'éteins vite la lumière car elle me fait mal aux yeux... et je me recouche encore cinq minutes !

Mais voilà encore maman ! Alors vite je me lève et je dis : « Oh ! la, la ! Quand je pense que je dois prendre le car !!! »

Le réveil sonne à 7 heures, mais j'appuie sur le bouton et j'attends que maman vienne me réveiller.

Quand elle me réveille, j'ai encore envie de dormir mais je me décide !

            1,2,3, ASSIS !

            1,2,3, DEBOUT ! (sur le lit à deux étages !)

            1,2,3 PAR TERRE !

            1,2,3 HABILLONS-NOUS !

Quand je suis habillée, je me passe un gant mouillé sur la figure. Cela me réveille !

Quand je me réveille tout seul, je fais de la gymnastique ! Je saute sur mon lit, je fais des galipettes !

   

Quand je ne me réveille pas, maman me dit :

« Allez ! Oust ! debout tout le monde ! »

Parfois papa ne me dit pas bonjour car il part à 7 heures 30.

Parfois, dehors, j'entends les chats se battre, et ça m'inquiète.

Le matin, je me lève presque toujours de bonne humeur. J'ai froid quand je sors de mon lit douillet !

Je fais le chimpanzé pendant au moins dix minutes.

Je me frotte les yeux car je ne suis qu'éveillé.

Mes paupières ont du mal à s'ouvrir.

Je prends un livre et un coton pour me frotter le nez, puis je lis. C'est si passionnant l'histoire de France que j'oublie de faire mon déjeuner. Alors ma mamie le fait. Elle me dit : « C'est prêt ! » Je prends mon livre et je vais manger.

J'entends la porte du garage claquer ! Ça y est, mon papa est parti travailler !

Quand je descends les marches, J'en loupe une ou deux !

LE MATIN MYSTÉRIEUX.

JE TROUVE DRÔLE DE ME LEVER TOUS LES MATINS.

CELA M'ÉTONNE DE ME RÉVEILLER APRÈS AVOIR DORMI SANS M'EN RENDRE COMPTE TOUTE LA NUIT.

LA TOILETTE

Moi, ma maman vient me réveiller.

Je descends, je mets ma robe de chambre et je vais déjeuner.

Ma maman m'a préparé le déjeuner.

Je remonte, je me lave les dents, le museau et je descends m'habiller.

- Tu ne te laves pas la minette et les pieds ?

- Non !

- Moi, c'est le soir que je me lave. Et le matin je me lave le visage et les mains.

- Moi, le mercredi et le dimanche, je prends un bain.

Je me lave en écoutant la radio.

   

Le matin, je ne me lave jamais avec de l'eau froide. Je préfère me réveiller lentement.

Quant à l'eau chaude, ça me rendort ! Vous allez me dire : « Et l'eau tiède ? » Eh bien ! Je vais vous répondre : « C'est trop long à préparer ! » Donc, pour la toilette, un petit coup de peigne, et c'est fini !

Je m'habille, je mets mon pantalon, ma chemise, mon pull. Ensuite, je rentre dans la salle de bains, je prends ma brosse à dents et je frotte.

Après, je prends mon gant de toilette, je le trempe dans l'eau froide et je m'essuie la figure avec !

Je reste encore un peu au lit... mais, au bout d'un moment, je vois mon petit frère qui se peigne. Il est tout habillé !

C'est l'affolement général !

Vite, je me lève, je mets mes chaussettes, puis mon slip que je retrouve... sous mon lit ! A toute allure, je fonce vers la cuisine...

Je fais mon lit en express, je prends mes habits et je vais me laver et m'habiller dans la salle de bains.

Quand je traîne un peu trop pour me débarbouiller, il ne me reste presque plus de lait dans la casserole pour mon petit déjeuner car mon frère et ma sœur se sont largement servis.

Je me démêle les cheveux. Je prépare les barrettes pour que maman me coiffe.

Je me peigne. Mais AIE ! Ça fait mal de se démêler. Pourtant, il faut le faire. Alors, je serre les dents.

LE PETIT DÉJEUNER

Moi, le matin, je dors à moitié.

Quand je verse mon chocolat, au lieu de le verser dans mon bol, je le verse à côté !

Maman se met en colère ! ! !

 C'est parce que je dors debout.

Après, je m'habille.

   

Oh ! J'ai oublié quelque chose ! Oui !

 Avant, je fais un petit câlin !

Mais maman ne veut pas le faire quand j'ai renversé le chocolat...

Maman me demande si je veux une tartine grillée ou deux.

Je cours dans la cuisine et je crie : « J'ai faim ! »

Je mange trois tartines et un bol de chocolat Poulain

Je bois mon lait et je mange ma tartine de beurre.

Je sers le lait chaud dans les bols que maman a préparés la veille, avec de la confiture et du miel.

Je sors les couverts, le pain, le beurre et le lait. Ma mémé fait chauffer le lait.

Je déjeune : trois ou quatre petites tartines avec du fromage ou du saucisson, quelquefois de la confiture et un bol de lait avec de l'ovomaltine.

JE CROQUE MES MÉDICAMENTS.

J'AVALE MA CUILLEREE DE SIROP ET JE ME DÉSINFECTE LE NEZ.

LES OCCUPATIONS MATINALES

Je fais mon lit et celui de ma mère et mon père.

Si c'est l'heure, je m'en vais à l'école. Je m'en vais à l'école à 8 heures 20 et s'il n'est pas 8 h 20, je passe l'aspirateur et je fais la vaisselle

A 7 heures 30, je vais chercher le pain et le lait.

Parfois je lave par terre et aussi je balaie s'il y en a besoin.

Je prépare la bouillie pour ma petite soeur de huit mois.

Je lave mon bol ; je range ma serviette de table, je me peigne, je regarde si mon cartable est bien rempli.

Je dis bonjour au chat et au chien.

Je dis bonjour à ma chienne.

   

Je vais promener mon chien pour qu'il fasse ses besoins et je le remonte chez nous, au quatrième étage.

Je joue avec mes poupées.

Après avoir mangé, s'il me reste du temps, je lis, sinon, je vais à l'école.

Quand même, je préférerais rester à la maison à jouer avec mes voitures, sauf quand je sais qu'il y a quelque chose à faire à l'école, comme les brevets ou les ateliers.

SUR LE CHEMIN DE L'ÉCOLE

Je pars à l'école, le sac au dos.

Je monte dans la voiture avec mon frère Philippe et mon papa. Nous arrivons chez ma grand-mère où nous attendons l'heure de l'école.

Les parents partent travailler. Je m'en vais d'abord chez le concierge et j'attends l'heure. A 8 heures et quart, je pars à l'école.

Je mets mon manteau, je prends mon cartable et je cours sur le parking où un ami et sa voiture nous attendent pour nous conduire à l'école.

Le car s'arrête juste derrière chez moi.

Je monte dedans avec mon frère Dimas et nous montrons nos cartes au conducteur.

En route, j'ai peur, très peur, car le car a déjà fait un accident avec une voiture.

Quand mon papa travaille de nuit, il rentre le matin : on peut avoir la voiture. Je prends mon cartable, les clés de la voiture, et j'attends ma maman.

   

Mais quand il travaille de jour, on part à pied et je prends l'air. Ça me fait du bien.

Je regarde à la fenêtre les enfants passer. Puis je pars

Sur mon chemin, je rencontre des copines et on discute

Quand je vais à l'école le matin, je vois tous les jeunes qui vont au C.E.S. Ils rient bruyamment en se disant des blagues, ils chahutent entre les voitures. Ils disent :

« Ah ! Zut ! On a interro de math ce matin ! »

Je vois le policier qui souvent nous fait traverser (car il ne vient pas toujours). Il nous parle. Il dit :

« Pour descendre en récréation, on est le premier, mais pour arriver à l'école, on est le dernier ! »

Je vois enfin, dans l'entrée de l'école, toutes les mamans rassemblées en rond de deux ou trois pour papoter. Elles disent :

« - Oh ! moi, Madame, mon fils travaille très bien !

- Moi, ma fille ne fait rien avec sa maîtresse cette année ! »

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