Voyage au Moyen-âge

Nous avons pris notre machine à remonter le temps et nous sommes arrivés au château de la Groulais, vers l’an 1300.

Nous avons été accueillis par un sergent d’arme, François, qui soufflait dans un cor pour avertir les gens du château de notre arrivée.

Le chapelain, le chambellan et le seigneur nous attendaient dans un campement dans la cour du château.
Le chapelain bénit l’épée avant l’adoubement de Tristan, qui va devenir chevalier.
L’adoubement commence : le sergent d’arme équipe le futur chevalier. Il lui met une partie de son armure.
Parmi les 21 enfançons, deux ont été choisis pour pages. Ils doivent transporter les pièces de l’armure.
C’est l’armure du futur chevalier. Le total pèse plus de 30 kg.
Le sergent d’arme apporte le heaume à Tristan.
Pour finir cette journée de réjouissance, un duel courtois nous est offert : n’ayez pas peur, les armes ne sont pas tranchantes et ce n’est pas un combat à mort.

Dans le château avec les dames

C’est la dame du château. C’est l’épouse du seigneur. Comme il est souvent parti en guerre, elle doit diriger le château.
Sur la photo, elle fait les comptes. On ne peut pas voir ses cheveux parce qu’elle est noble.

Elle est habillée de brocard (une espèce de velours) et de soie.

Voici la servante principale du château : l’intendante. On la reconnaît parce qu’elle a les clefs du garde-manger.
Elle est habillée de lin (c’est une plante qui pousse dans les champs).
Comme c’est l’intendante, elle a aussi des chaussures (les autres personnes n’avaient souvent pas de chaussures).

La dame lui donne quelquefois de l’argent pour acheter des provisions.
Sur le sol était étendue la « jonchée ». Ce sont des herbes qui servent à rafraîchir l’air et d’insecticide.

Les gens mangeaient dans une assiette en bois, une « écuelle ».

On voit un pic à viande, l’ancêtre de la fourchette, un couteau très tranchan, et une cuillère, plus plate et plus petite qu’une cuillère actuelle.

Des gobelets en étain, signe de richesse. Certains étaient incrustés de pierres précieuses.

Le fil de cuir servait probablement à l’attacher quand on déplaçait.

C’est une autre dame dont le mari est parti à la guerre.
Derrière elle on voit un siège sans dossier.

Un chaperon : c’était une coiffure portée par les personnes pauvres. Personne n’allait dehors sans s’être couvert les cheveux.